Légende sur le Chemin de St Jacques de Compostelle
Sur les chemins de Saint Jacques de Compostelle
Légende réécrite par la classe de CE1 CE2 de l'école de MONTCUQ
Il y a très longtemps la famille Jansen vivait dans une petite maison au bord du Rhin. Un jour, le petit garçon de cinq ans tomba gravement malade et il faillit mourir. La mère de Jacques alla à l'église prier Saint Jacques :
" Nous avons appelé notre fils Jacques. Il porte ton nom, il est très malade. Prie pour que la mort ne l'emporte".


Plusieurs jours plus tard, Jacques guérit. Le père promit de partir en pèlerinage à Saint Jacques de Compostelle.
La mère promit de donner sa plus grosse poule et le plus gros coq au plus pauvre des plus pauvres le jour de la Saint Jacques.
Mais le père oublia sa promesse.

Le temps passe…
Jacques a dix-huit ans et ils ne sont pas encore partis en pèlerinage.
Un jour, un violant orage éclata. Toute la famille eut très peur. .

Le père pensa que c'était un signe : il avait oublié d'aller en pèlerinage

La mère confectionna des grandes capes bien chaudes et des grosses bottes.
Le père fabriqua un grand panier et la mère y mit ses plus belles volailles pour pouvoir les donner le jour de la Saint Jacques.

Le jour du départ arriva.
Dans les Pyrénées, ils avaient peur des loups et des bandits.
Le soir, ils s'arrêtaient pour dormir sous les arbres ou à la belle étoile ou dans des fermes.
Sur le chemin, ils rencontraient des pèlerins venus d'autres villes et de pays lointains. Ceux qui s'étaient déjà rendu à Compostelle se reconnaissaient à la coquille qu'ils portaient autour du cou.

Un soir, la famille Jansen arriva dans la ville de Santo Domingo de la Calzada. Ils s'installèrent dans une auberge le soir.
Jacques rencontra Isabelle, la fille de l'aubergiste. Ils dansèrent tous les deux pendant toute la soirée.
L'aubergiste proposa à Jacques de rester mais Jacques ne pouvait pas car une fille l'attendait dans son village.
Le soir, il ne put dormir.

Le lendemain, la mère de Jacques avait mal au dos, alors elle demanda à son fils de porter le sac.
Il dit : " Partez devant, je vous rejoindrai. "
Alors, il alla dire à l'aubergiste qu'il voudrait bien rester, mais qu'il ne pouvait pas. Isabelle avait tout entendu. Alors, elle alla mettre un gobelet précieux dans le sac de Jacques.

Jacques s'en alla.
Les gardes de la ville l'arrêtèrent sur le chemin. Ils le fouillèrent et trouvèrent le gobelet en argent. Ils traitèrent Jacques de voleur et ils l'emmenèrent devant le juge.
Jacques est condamné à la peine de mort car le juge pense qu'il est bien coupable.
Le juge croit être le plus pauvre des hommes à cause de la décision qu'il a dû prendre et pour se consoler, il veut manger les belles volailles que Jacques transporte. Il demande à la femme de l'aubergiste de les faire rôtir.

La femme de l'aubergiste a gardé le coq et la poule de la famille Jansen pour son élevage et, à la place, elle a égorgé et fait rôtir de deux ses volailles moins belles. Madame Jansen arriva chez le juge et dit que son fils n'avait rien fait.
Le juge lui répondit : " Ce n'est que lorsque j'entendrai le cocorico de votre somptueux coq blanc et lorsque votre grosse poule toute ronde apparaîtra à nouveau bien vivante dans cette pièce, que je serai convaincu de l'innocence de votre fils. "

Quand la femme de l'aubergiste entendit que Jacques était condamné à mort, elle ramena le coq et la poule devant le juge.
Le coq n'arrêta pas de chanter.
La mère dit que son fils était tombé dans un piège.
Le juge désespéré décida de libérer Jacques puisqu'il l'avait promis.

Isabelle avoua que c'était elle qui avait tout manigancé pour le gobelet.
Alors le juge devait punir Isabelle et la femme de l'aubergiste.
Mais l'aubergiste dit : "Epargnez leur la sentence et accordez-leur votre grâce. En compensation, je suis prêt à faire don d'une cage entièrement en or. Nous pourrions l'accrocher dans notre petite église en souvenir des faits étranges qui se sont passés dans notre ville". L'aubergiste ajouta qu'il offrait sa poule et son coq pour les mettre dans la cage. Depuis, dans la petite église de Santo Domingo de la Calzada, il y a cette cage et les volailles qui rappellent l'histoire de ces pèlerins.

La famille Jansen poursuivit son pèlerinage.
A Saint Jacques de Compostelle, ils attachèrent une coquille à leur chapeau et repartirent chez eux.
Là-bas, une jeune fille attendait Jacques.

Légende réécrite par la classe de CE1 CE2 de l'école de MONTCUQ